Vacances j’oublie tout

Saviez-vous que le créateur du Club Med était belge??
Gérard Blitz

Le créateur du célèbre Club Med est Gérard Blitz, un anversois né à en février 1912, il est le fils d’un marchand de diamant.
A l’âge de 16 ans qu’il va quitter l’école pour se former au métier de diamantaire. Son temps libre il le passe à la piscine où il se passionne pour le water-polo, il a de qui tenir car son père et son oncle font partie de l’équipe nationale belge de water-polo.

Lors de la 2ème guerre mondiale, il intègre un régiment d’élite constitué exclusivement d’athlète.
Après la guerre il sera décoré de la Croix de Guerre Belge et la Médaille de la Résistance pour son implication dans la résistance.
Au printemps 1945 on lui confie une mission: organiser la convalescence de ses compatriotes de retour du front.
Il va leur amménager 2 hôtels dans les Alpes, à Chamonix et Annecy.
Il va y créer des espaces dédiés aux bien-être des rescapés. Le sport va y occuper une très grande place, Blitz veut faire renaître l’idée du bonheur dans le contexte de cet après-guerre.
Cet épisode sera qualifié par Blitz comme la préhistoire du club.

En 1949 Blitz séjourne à Calvi en Corse, il y rejoins son beau-frère qui est barman au Club Olympique. C’est à Calvi que l’idée du village de vacances va s’imposer à lui: détente, soleil, bord de mer et sport, il veut rendre ce cadre accessible à tous.
Le 27 avril 1950, Blitz va déposer le nom de Club Méditerranée et sélectionne une petite plage des Baléares.
Dans ce villages 200 tentes seront réservées pour les membres du Club Méditerranée, pour attirer les membres, il va imprimer des publicités qu’il va coller dans le métro.
Le succès est immédiat, pour 159 francs, les vacanciers ont un séjour « tout compris », ce qui n’existait pas à cette époque. Il doit, d’après lui, effacer les barrières sociales le temps des vacances.
Malheureusement les conditions de séjour sont déplorables: nourriture, sports, couchages, tout est extrêmement précaire et laisse à désirer.
Malgré cela, les vacanciers sont majoritairement contents et pour les autres Blitz propose un remboursement.

Ensuite les ouvertures vont s’enchainer, le concept va sans cesse s’améliorer, on va instaurer les tables de 8, le « collier-bar » qui permet de payer ses consommations, ou encore, la cérémonie d’accueil et de départ.

Et voilà comment un anversois a transformé un centre de revalidation pour prisonnier en club de vacances populaire